NOUVELLES DE ROME

Le 23 janvier 1999

Quoi de neuf?

Cette semaine, nous publions plusieurs documents dans la section Lettres & Documents, disponibles en anglais, français et italien, sauf indication contraire. On peut les consulter directement par les liens suivants:

Décret d'institution de nouvelles structures

Conférence Générale 16-26 mai 2000 (aussi disponible en portugais)

Informations sur la visite du P. Général en Afrique du Sud

Informations sur la visite du P. Général au Mozambique

Nous avons aussi ajouté une des nouvelles sections prévues pour cette année.  Qui sont les SCJs? est disponible en cinq langues. On y retrouve également des liens vers les sites web des différentes provinces. Nous avons aussi modifié le format général du site et publié une nouvelle page d'introduction.

Zolile Mpambani (CU) nous fait part d'une erreur qui s'est glissée dans son adresse électronique à Paris qui devrait se lire: Gahote1@aol.com.

Que se passe-t-il ici et là?

Le groupe latino-américain qui se prépare à la profession perpétuelle à Curitiba, Brésil.
Douze Dehoniens d'Amérique Latine se préparent à la profession perpétuelle à Curitiba, Brésil (RBM), par une session d'un mois commencé le 4 janvier et allant jusqu'au 11 février.

Huit d'entre eux sont de la province BM: José Paulo Kohlbeck, Sildo César da Costa, Sérgio Luís da Costa, Nilo da Silva Stein, Valério Eller, Joselito Siqueira de Araújo, Pedro José Nogueira et Kleber Ferreira de Oliveira; un de la province BS: Valdeijânio de Souza Melo; un du Chili: Mario Emilio Rodriguez Castillo et deux du Venezuela: Emidio José Godoy Infante et Carlos Enrique Caamaño Martín.

Les thèmes qu'ils étudieront sont:

Un cours sur la Doctrine Sociale de l'Église a commencé le 11 janvier 1999 à l'Institut SCJ de Théologie de la province du Brésil du Sud, à Taubaté, Brésil. Le cours accueille cette année 42 participants: 6 prêtres (dont 4 SCJs), 6 scolastiques SCJs, 9 religieuses, 20 laïques (13 femmes, 7 hommes). On retrouve deux SCJs d'Espagne, une religieuse italienne et une autre du Burundi, qui travaille actuellement au Brésil.

Le P. Carlos Alberto da Costa Silva, du conseil général, a donné une introduction à la Doctrine Sociale. Le programme se termine le 29 janvier 1999.

En mémoire du Fr. Philippe Rakotomarolahy, scj (LU)

La photographie et le texte qui suivent nous ont été envoyés par la communauté de Madagascar.
Fr. RAKOTOMAROLAHY   Philippe SCJ

Il est né à Ambatofinandrahana (FIANARANTSOA) le 09 Sept. 1964.
Fils de RAKOTOZAFY Philippe  et de RAMAVO Marie Madeleine (encore en vie).
Il a 5 frères dont il est le benjamin. Il a fait toutes ses études primaires dans les écoles publiques de son village (EPP CEG  LYCEE). D'après le témoignage de l'un de ses frères aînés, c'était par le
contact avec les soeurs de Jeanne Delanoue que sa vocation religieuse est née.

ÉTAPES DE SA FORMATION

05 Oct. 1989: Entrée au Petit Séminaire de Kianjasoa - Fianarantsoa en Année Préparatoire (AP)
 Il y est resté jusqu'en 1991 après avoir reçu son bac.
1991-1992: Pré-Postulat à la Maison S.Cœur de Tananarive
1992-1994: Postulat et Noviciat à Ndoungué - Cameroun
12 Août 1994:  Première profession
1994-1997: Philosophie  au Grand Séminaire d'Ambatoroka
1997-1998: Stage (régence) au Foyer Notre-Dame de Fatima-Fianarantsoa
Oct-Nov 98:  1ère Année de Théologie à l'Institut Catholique de Madagascar (Ambatoroka)
02.01.1999 : Fr.Philippe meurt à 22h00 à l’hôpital « Gerad et Roubic » de Tananarive

Pendant le mois de novembre Fr.Philippe accuse un certain malaise. Le docteur pense à une maladie d’estomac et le soigne en conséquence. L’amélioration ne vient pas. Une analyse plus approfondie révèle une «tuberculose » très avancée. On commence une thérapie forte et appropriée qui, le jour de Noël, aura comme effet collatéral «l’épilepsie ». Ainsi entre des moments de lucidité, d’épilepsie, de coma et de grande difficulté à parler, on arrive au 02 janvier. Plusieurs fois Fr.Philippe a été
conscient de sa gravité et, même s’il désirait s’en sortir, il offrait sa vie pour la persévérance de ses Confrères.

PORTRAIT
1. Philippe un type souriant, ouvert. Il a le don de l'accueil, de l'écoute et une grande capacité de partager ce qu'il a et ce qu'il a vécu. Les enfants ont eu une place spéciale dans son coeur. Le savent
bien les enfants de Ndoungué, de Ambohipo et de notre paroisse d’Ambohimirary. Il a dit à un de nos Pères dehoniens que son désir le premier c'est de partager toujours la joie avec ses frères dans sa communauté.

2. Un jeune-religieux de confiance. Au Noviciat on lui a confié les vaches laitières. Et cela allait très bien, grâce à sa grande collaboration avec le Père Mateus (Socius à ce moment là). Tous les membres de la communauté du Noviciat ont été satisfaits de son travail. Un Pères qui l’a eu «Régent» témoigne:  « il était toujours joyeux. Et dans son boulot il a essayé de donner un témoignage aux jeunes aspirants de la Congrégation ». Et encore: « Je n'ai entendu jamais de sa bouche qu'il était fatigué. Bien que la réalité le montrait». Il a mis son talent pratique au service des autres par le théâtre et l'animation des jeunes universitaires d'Ankatso Antananarivo et des
Aspirants d'Ankazobe - Fianarantsoa.

3. Un jeune-religeux de dialogue : Dans un esprit de dialogue il était très disposé à écouter mais, une fois "chose dite, chose faite". C'est grâce à cet esprit que nous, ses compagnons, on allait souvent le
consulter quand quelque nuage offusquait la vie communautaire. Un Père qui pendant trois ans l’a guidé spirituellement peut témoigner en disant : « Philippe ? Jeune-religieux en sincère recherche de la Volonté divine dans le désire de la mettre en pratique ».

4. Un jeune-religieux patient : Sa devise: "Faites ce qu'il vous dira" (Jn 2,5). A nos yeux il prenait
tout comme don de la volonté de Dieu. Philippe a bien supporté ses souffrances causées par ses maladies. L'année passée il a subi une intervention chirurgicale à cause d’une piqûre allée en suppuration. Jamais en révolte. A qui s'informait de sa santé, il répondait "je ne sais pas!." Nous, Jeunes-Religieux Dehoniens Malgaches gardons son souvenir comme un testament  « J'offre ma vie pour la sanctification des prêtres. Je porte mes souffrances pour la vie de notre Congrégation dehonienne à Madagascar.»

[Du P. Pasquale Marinucci (IM),
supérieur de la Communauté Dehonienne de Madagascar]