Dehon and Falleur 


Théodore Stanislaus Falleur, scj

German - English - French - Italian - Spanish

Dehon und Falleur

Théodore Stanislaus Falleur, geb. 17.6.1857 in Effry (Aisne), 1. Profess 21.11.1881 in St. Quentin, Priesterweihe 23.9.1882 in Soissons, gest. 1.5.1934 in St. Quentin, von 1888-1934 Generalökonom der Kongregation, von 1908-1913 und 1924-1929 Hausoberer von St. Quentin.

ÑGeneralökonom, guter Priester, perfekter Buchhalter, charakterlich unausgeglichen und schroff."

So beschreibt P. Blancal in einem Brief an Bischof Duval vom 17.7.1893 seinen Mitbruder Stanislaus Falleur. Wenngleich die Umstände des Briefes und das, was wir über P. Blancal wissen, zur Vorsicht gegenüber seinen Urteilen mahnen, spiegelt sich diese knappe, aber vielsagende Beschreibung in zahlreichen Briefen der

Korrespondenz zwischen Falleur und Dehon wieder. Die Lektüre der Korrespondenz sagt natürlich mindestens genauso viel über Dehon wie über seinen Briefpartner Falleur aus.

Nach einem Zusammenstoß zwischen P. Falleur und einem Lehrer von St. Jean schreibt P. Dehon an seinen Generalökonom:

ÑEs scheint, daß Sie den guten Vilfort ins Schleudern gebracht haben. Der Mangel an Höflichkeit Ihrerseits demütigt mich häufig. Denken Sie daran, daß Unser Herr als an ihm getan betrachtet, was man seinem Nächsten erweist. ÇQui dixerit fatue...ë (Mt 5,22)" (Brief vom 2.8.1891)

Noch deutlicher wird Dehon gegenüber Falleur, als dieser in einem Brief Mitbrüder kritisiert:

ÑIhr Brief ist ein Ausbruch bösen Geistes. Es wäre besser gewesen, sie hätten ihn erbrochen. Es ist ein schlechtes Symptom, aber der Keim besteht ja schon seit langem." (Brief vom 10.01.1892 Dehon an Falleur)

Die charakterliche Härte Falleurs--wie sie uns aus der Korrespondenz entgegentritt--veranlaßt Dehon des öfteren mit Blick auf Falleurs Amt des Generalökonoms zu diesbezüglich ganz spezifischen Ermahnungen:

ÑZeigen Sie sich allen wohlgesonnen. Wenngleich immer genau bezüglicher der Armut, sollen Sie nicht hart sein. Fordern Sie ein, was ansteht, aber immer die Nächstenliebe wahren. Wenn Sie hart sind, tun Sie mir und dem Werk [åuvre] unrecht, da Sie an meiner Statt handeln. Trachten Sie danach zu gefallen." (Brief vom 16.06.1900 Dehon an Falleur)

P. Dehon war nicht nur P. Falleurs Generaloberer, sondern auch Geistlicher Begleiter. Auch deswegen hat sich im Laufe der vielen Jahre ihrer Beziehung eine Offenheit seitens Dehon entwickelt, die wir so kaum anderswo treffen. Wieder einmal muß sich Falleur Vorwürfe Dehons gefallen lassen, als er seinen Pflichten in der Ausbildung von Brüder-Kandidaten nicht hinreichend nachkommt:

ÑSind Sie nicht etwas zu wenig übernatürlich? Sie haben zwei Brüder-Novizen, und was machen Sie daraus? Haben sie seit einem Monat ihre regelmäßigen Vorträge? ... Sie sind dort zwei Priester, sollte das nicht genug sein, um den Brüdern geistliche Vorträge zu halten? Sie möchten noch mehr Brüder--wirklich um dem Herzen Jesu wahre Diener zu schenken oder nur um Stallknechte auszubilden? Sind Sie Ordensmann oder ein einfacher Bauer? ... Anstatt die anderen streng zu beurteilen, sollten Sie ernsthaft bei sich selbst beginnen." (Brief vom 30.12.1900 Dehon an Falleur)

Daß Dehon gegenüber Falleur auch ganz anders, geradezu humorvoll auftreten konnte, wissen wir nicht zuletzt aus einem Schreiben Dehons an seinen Generalökonom aus dem Jahre 1907. Diesem ist ein Zeitungsausschnitt beigefügt, auf dem ein Wappen mit einem Bären und einem Löwen zu sehen ist. Dehons Kommentar dazu:

Ein Oberer und sein Ökonom. Jedes Tier hat seine Fehler. Im Grunde mögen sie sich leidlich, sie öffnen die Arme um sich umarmen. (Brief vom 17.04.1907 Dehon an Falleur)

(Die Korrespondenz zwischen Falleur und Dehon ist bisher lediglich von P. Marcel Denis gründlicher untersucht worden ÇLe projet du Père Dehonë, Studia Dehoniana 4, 1973. Diese Untersuchung nimmt jedoch fast ausschließlich die Briefe Dehons an Falleur in Betracht. Somit wird Falleur eher durch die Brille Dehons dargestellt)


Dehon et Falleur 


Théodore Stanislaus Falleur, scj

Dehon et Falleur

Théodore Stanislaus Falleur, né le 17.6.1857 à Effry (Aisne), Première Profession le 21.11.1881 à St-Quentin, ordonné prêtre le 23.9.1882 à Soissons, mort le 1.5.1934 à St. Quentin, de 1888 à 1934

Économe Général de la Congrégation, de 1908 à 1913 et de 1924 à 1929 supérieur de la communauté de St-Quentin.

"Économe général, bon prêtre, parfait comptable, inégalités de caractère et brusqueries."

C'est ainsi que le P. Blancal décrit dans une lettre à l'évêque Mgr Duval datée du 17.7.1893 son confrère Stanislaus Falleur. Bien que les circonstances de la lettre et ce que nous savons du P. Blancal nous exhortent à la précaution par rapport à ces jugements - cette description rejoint en beaucoup ce que nous pouvons découvrir dans la correspondance entre Falleur et Dehon. Évident aussi : La lecture de cette correspondance nous révèle certains traits du P. Dehon au moins aussi bien que le personnage du P. Falleur. Autour d'un conflit entre Falleur et un professeur de St. Jean, Dehon écrit à Falleur :

"Il paraît que vous avez basculé le bon Vilfort. Votre manque de politesse m'humilie souvent. Pensez que N. S. tient pour fait à lui-même ce qu'on fait à son prochain. "Qui dixerit fatue..." (Mt 5, 22)." (Lettre Dehon à Falleur, 02.08.1891)

Encore plus sévèrement, le P. Dehon juge le criticisme du confrère :

"Votre lettre est une explosion de mauvais esprit. Il vaut mieux que vous l'ayez vomi, mais c'est un mauvais symptôme. Le germe existe, du reste, depuis longtemps. Si j'avais jugé ainsi mes supérieurs, je croirais avoir fait un péché mortel. Si j'avais communiqué mon jugement à plusieurs, je croirais avoir fait autant de péchés graves." (Lettre Dehon à Falleur, 10.01.1892)

Le caractère assez dur du P. Falleur--tel qu'il apparaît dans la correspondance--amène plusieurs fois Dehon à des avertissements à l'égard de son Économe général :

"Montrez-vous bon pour tout le monde. Tout en étant exact pour la pauvreté, ne soyez pas dur. Faites les réclamations qu'il y a lieu, avec toutes les formes de la charité. Quand vous êtes dur, vous faites tort à moi et à l'?uvre parce que vous me représentez. Tâchez de vous faire aimer... Soyez fervent et prudent." (lettre Dehon à Falleur, 16.06.1900)

Le P. Dehon n'était pas seulement le Supérieur Général du P. Falleur, mais aussi son directeur spirituel.. Ainsi au fil des années s'est développée de la part de Dehon une franchise que nous trouvons rarement dans d'autres correspondances. Voilà de nouveau Dehon reprochant à Falleur de ne pas prendre suffisamment au sérieux la formation des candidats frères :

"N'êtes-vous pas trop peu surnaturel? Vous avez deux novices Frères, qu'en faites-vous? Ont-ils eu leurs conférences régulières depuis un mois? Evitez-vous de les mettre hors de la maison tout le jour et même la nuit? Vous êtes là deux prêtres, n'est-ce pas assez pour faire de petites lectures spirituelles à des Frères? Vous désirez des Frères, est-ce vraiment pour donner au C?ur de Jésus de vrais serviteurs ou seulement pour former des palefreniers? Etes-vous un religieux ou un simple fermier?... Au lieu de juger sévèrement les autres, commencez sérieusement par vous-même." (lettre Dehon à Falleur, 30.12.1900)

Mais il y bien d'autres aspects encore dans cette relation. Écrivant à Falleur en 1907, Dehon fait preuve de sympathie et d'humour. Parlant d'un 'projet d'armoiries il renvoie à une coupure qui montre une vignette avec un lion et un ours et ajoute son commentaire :

"Un supérieur et son économe. Chaque animal a ses défauts. Au fond ils s'aiment bien, ils ouvrent les bras pour s'embrasser." (Lettre Dehon à Falleur, 17.04.1907)

( La correspondance entre Falleur et Dehon a été examinée jusqu'aujourd'hui seulement par le P. Marcel Denis 'Le projet du Père Dehon', Studia Dehoniana 4, 1973. Cette étude toutefois prend en considération presque exclusivement les lettres de Dehon à Falleur. Celui-ci apparaît ainsi dans cette étude dans la perspective de Dehon)
 
 



 
 

Dehon and Falleur 


 


Théodore Stanislaus Falleur, scj

Dehon and Falleur

Théodore Stanislaus Falleur, born 17.6.1857 in Effry (Aisne), First Profession 21.11.1881 in St. Quentin, ordination 23.9.1882 in Soissons, died 1.5.1934 in St. Quentin, 1888-1934 General Treasurer of the Congregation, 1908-1913 and 1924-1929 local superior in of St. Quentin.

"General Treasurer, good priest, perfect accountant, unbalanced character and rough."

Thus Fr. Blancal in a letter to Bishop Duval from the 17.7.1893 describes his confrere Stanislaus Falleur. The circumstances of the letter and what we know about P. Blancal prompts us to a certain precaution regarding his judgements. Nevertheless his short and clear description fits very well with what we find in numerous letters in the correspondence between Falleur and Dehon. The reading of this correspondence surely reveals at least as much about Dehon himself as about the one he's writing to: Stanislaus Falleur.

Speaking about a conflict between Falleur and a teacher at St. Jean, Dehon writes to Falleur:

"It seems you have mistreated good professor Vilfort. Your lack of courtesy often humiliates me. Remember that our Lord considers as done to Him whatever we do to our neighbour: 'Qui dixerit fatue...' [Mt 5:22]" (letter Dehon to Falleur, 02.08.1891)

Dehon becomes even more severe, when Falleur in a letter criticises some confreres:

"Your letter is an outbreak of a bad spirit. It would have been better, if you would have vomited it. It is a bad symptom, but the germ has existed for a long time." (letter Dehon to Falleur, 10.01.1892)

The rough temperament of Falleur--as it appears in the correspondence--often leads Dehon to admonish his confrere with regard to his ministry as General Treasurer:

"Be kind toward all. While observing poverty strictly, do not be harsh. If you must rebuke someone, do it with the greatest possible charity. When you act harshly, you wrong me and the institute, because you represent me. Try to get people to love you." (letter Dehon to Falleur, 16.06.1900)

Fr. Dehon was not only the General Superior of Fr. Falleur but also his spiritual director. Thus within the many years of their relation Dehon develops a frankness we hardly find in other relations. Once again Falleur has to face Dehon's reproaches concerning the insufficient formation of brothers:

"Aren't you somewhat too little supernatural? You have two brother novices, what are you doing for them? Have they had their regular conferences this month...? There are two priests, shouldn't that be enough to hold some spiritual lectures for the brothers? You want still more brothers--really to provide genuine servants of the Sacred Heart or to provide stable hands? Are you a religious or a simple farmer?... Instead of judging the others harshly, you should begin seriously with yourself." (letter Dehon to Falleur, 30.12.1900)

But in their correspondence Dehon knows to season his admonitions and rebukes with some humour and revealing his sympathy for Falleur. In a letter written in 1907, Dehon speaks of a 'design for a coat of arms' and joining to this a square with two figures from a coat of arms on the front--a lion and a bear - he notes:

"A superior and his treasurer. Every animal has its faults, but all in all they love each other very much. They open their arms to embrace one another." (letter Dehon to Falleur, 17.04.1907)

(The correspondence between Falleur and Dehon so far has been examined to a degree only by P. Marcel Denis 'Le projet du Père Dehon, Studia Dehoniana 4, 1973. This investigation however considers almost exclusively the letters of Dehon to Falleur. Thus Falleur appears only in a 'dehonian' perspective.)



 
 

 
 

Dehon e Falleur 


Théodore Stanislaus Falleur, scj

Théodore Stanislaus Falleur, nato il 17.6.1875 a Effry (Aisne), prima professione il 21.11.1881 a S. Quintino, ordinato sacerdote il 23.9.1882 a Soissons, morto il 1.5.1934 a S. Quintino, economo generale della congregazione dal 1888 al 1934, superiore della comunità di S. Quintino dal 1908 al 1913 e dal 1924 al 1929.
 
 

"Economo generale, buon sacerdote, perfetto contabile, carattere instabile e piuttosto brusco". Così P. Blancal descriveva in una lettera, datata 17.7.1893, al vescovo Mons. Duval il suo confratello Stanislaus Falleur. Anche se le circostanze della lettera e ciò che conosciamo di P. Blancal ci spingano alla precauzione di fronte a questi giudizi - questa descrizione viene in parecchi punti a coincidere con quanto noi possiamo scoprire dalla corrispondenza tra Falleur e Dehon. È evidente inoltre che la lettura di questa corrispondenza ci rivela alcuni aspetti di P. Dehon e insieme anche il personaggio P. Falleur. A riguardo di un diverbio tra Falleur e un professore del S. Giovanni, Dehon scrive a Falleur:
 
 

"Sembra che abbiate strapazzato il buon Vilfort.. Spesso la vostra mancanza di tatto mi umilia. Pensate che N.S. ritiene fatto a se stesso ciò che noi facciamo al nostro prossimo. "Qui dixerit fatueÖ" (Mt 5,22)" (Lettera di Dehon a Falleur, 02.08.1891).

Ancora più severamente P. Dehon giudica l'amara critica del confratello:
 
 

"La vostra lettera è una esplosione di cattivo spirito. Sarebbe stato meglio che l'aveste vomitato, ma questo è un cattivo sintomo. Il germe esiste, del resto, da parecchio tempo. Se io avessi giudicato così i miei superiori, avrei pensato di fare peccato mortale. Se avessi comunicato ad altri il mio giudizio, avrei pensato di afre altrettanti peccati mortali" (Lettera di Dehon a Falleur, 10.01.1892).

Il carattere assai duro di P. Falleur - come risulta dalla corrispondenza - porta Dehon diverse volte a fare dei richiami al suo Economo generale:
 
 

"Mostratevi gentile con tutti. Pur esigendo la povertà, non siate duro. Fate i richiami che occorrono, con tutte le forme della carità. Quando siete duro, fate torto a me e all'opera perché voi mi rappresentate. Cercate di farvi amareÖ Siate fervente e prudente" (Lettera di Dehon a Falleur, 16.06.1900).

P. Dehon non era solo il Superiore Generale di P. Falleur, ma anche il suo direttore spiritualeÖ Così con il passare degli anni da parte del Dehon si è sviluppata una franchezza che troviamo raramente in altre corrispondenze. Ecco di nuovo Dehon rimproverare Falleur di non prendere sufficientemente sul serio la formazione dei candidati fratelli:
 
 

"Non siete forse troppo poco soprannaturale? Voi avete due novizi fratelli, che ne fate? Hanno tenuto loro le conferenze regolari da un mese a questa parte? Evitate di metterli fuori di casa tutto il giorno e a volte anche alla notte? Siete in due preti, non basta per fare piccole letture spirituali a dei Fratelli?

Voi volete dei Fratelli per dare veramente al Cuore di Gesù dei veri servitori o soltanto per formare dei palafrenieri? Siete un religioso o un semplice padrone?Ö Invece di giudicare severamente gli altri, cominciate seriamente da voi stesso" (lettera del Dehon a Falleur, 30.12.1900).

Ma ci sono anche altri aspetti, in questa relazione. Scrivendo a Falleur nel 1907, Dehon usa la simpatia e l'umorismo. Parlando di un progetto di stemmi, egli si riferisce ad una vignetta che illustra un leone e un orso e aggiunge questo commento:
 

"Un superiore e il suo economo. Ogni animale ha i suoi difetti. In fondo si amano molto, aprono le braccia per abbracciarsi" (Lettera di Dehon a Falleur, 17.04.1907).

(La corrispondenza tra Falleur e Dehon è stata esaminata finora solo da P. Marcel Denis 'Le projet du Père Dehon', Studia Dehoniana 4, 1973. Questo studio però prende in considerazione quasi esclusivamente le lettere di Dehon a Falleur. Per cui quest'ultimo appare in questo studio sono nella prospettiva del Dehon).



 
 


Dehon y Falleur 

Théodore Stanislaus Falleur, scj

Dehon y Falleur

Théodore Stanislaus Falleur, nacido el 17.6.1857 en Effry (Aisne), su Primera Profesión el 21.11.1881 en St. Quentin, ordenación el 23.9.1882 en Soissons, falleció el 1.5.1934 en St. Quentin, de 1888-1934 Ecónomo General de la Congregación, 1908-1913 y 1924-1929 superior local de St. Quentin.

"Ecónomo General, buen sacerdote, contador perfecto,  carácter desbalanceado y tosco."

Así describe el P. Blancal en una carta al Obispo Duval del 17.7.1893 a su hermano Stanislaus Falleur. Las circunstancias de la carta y lo que sabemos sobre el P. Blancal nos llevan a tener mucha precaución respecto a sus juicios. A pesar de su corta y clara descripción encaja muy bien con lo que encontramos en la correspondencia entre Falleur y Dehon. La lectura de esta correspondencia seguramente revelará finalmente mucho del mismo Dehon como del P. Stanislaus Falleur.

Respecto a un conflicto entre Falleur y un maestro del St. Jean, Dehon le escribe a Falleur:

"Me parece que ha maltratado al buen profesor  profesor Vilfort. Sus faltas de cortesía me humillan frecuentemente. Recuerde que nuestro Señor considera como hecho a Él mismo cualquier cosa que hacemos a nuestro prójimo: 'Qui dixerit fatue...' [Mt 5:22]" (carta de  Dehon a Falleur, 02.08.1891)

Dehon llega a ser a veces más severo, cuando Falleur critica en una carta a algunos cohermanos:

"Su carta es una explosión de mal espíritu. Hubiese sido mejor si lo hubiese vomitado. Es un mal síntoma, pero los gérmenes han existido por mucho tiempo." (carta de Dehon a Falleur, 10.01.1892)

El tosco temperamento de Falleur --como aparece en la correspondencia-- lleva frecuentemente a  Dehon a amonestar a su cohermano con respecto a su ministerio como Ecónomo General:

"Sea benévolo con todos. Mientras observen la pobreza estrictamente, no sea rudo. Si ud. debe reprender a alguien, hágalo con la mayor caridad posible. Cuando actúa bruscamente, me ofende y al instituto, porque ud. me representa a mí. Trate de lograr que la gente lo ame." (carta de Dehon a Falleur, 16.06.1900)

El P. Dehon no era sólo el Superior General del P. Falleur sino su director espiritual. Así, durante los muchos años de su relación, Dehon desarrolla una franqueza que difícilmente encontramos en otras relaciones. Una y otra vez Falleur tiene que encarar los reproches de Dehon respecto a la insuficiente formación de los hermanos:

"¿No es ud. muy poco sobrenatural? Tiene dos novicios a hermanos, ¿qué esta haciendo por ellos? ¿Han tenido sus conferencias regulares este mes...? Hay dos sacerdotes, ¿no será suficiente para proporcionar alguna lectura para los hermanos? Quiere más hermanos-- ¿realmente para proveer genuinos servidores del Sagrado Corazón o para proveer de manos el establo? ¿Es ud. un religioso o un simple granjero?... En vez de juzgar a los otros rudamente, debería comenzar seriamente con ud. mismo." (carta de Dehon a Falleur, 30.12.1900)

Pero en su correspondencia, Dehon sabe moderar sus amonestaciones y reproches con algo de humos y revelando su simpatía por Falleur. En una carta escrita en 1907, Dehon habla de un  'diseño para un escudo de armas' y une a éste un cuadro con dos figuras de un escudo de armas en el frente --un león y un oso-- y anota:

"Un superior y su Ecónomo. Cada animal tiene sus fallos, pero sobre todo se aman mucho el uno al otro. Cada uno abre sus brazos para abrazar al otro." (carta de Dehon a Falleur, 17.04.1907)

(La correspondencia entre Falleur y Dehon ha sido examinada profundamente sólo por el P. Marcel Denis 'Le projet du Père Dehon, Studia Dehoniana 4, 1973. Esta investigación, sin embargo, considera casi exclusivamente las cartas de Dehon a Falleur. De esta forma, Falleur aparece solo en una perspectiva 'dehoniana'.)