Eugenio Giuseppe Paris

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P. Eugenio Giuseppe Paris

Geboren am 24.1.1858 in Buironfosse (Aisne/Frankreich)
Erste Profess am 1.11.1880 in Saint Quentin
Priesterweihe am 17.7.1881 in Soissons
Gestorben am 13.1.1941 in Neussargues (Frankreich)

Generalrat, Generalsekretär, Missionar in Brasilien, Oberer in Belgien

P. Paris, ein enger Freund von P. Falleur, legte zusammen mit P. Dehon und 5 anderen Mitbrüdern die Ewigen Gelübde ab und war der erste Herz-Jesu-Priester, der das Goldene Ordensjubiläum feiern konnte. Als Jugendlicher schwankend zwischen Benediktinern und Trappisten, wurde er von seinem Pfarrer Cyrille Petit, einem Freund P. Dehon's, auf die neue Kongregation der Oblaten des Herzens Jesu aufmerksam gemacht. Ein nach Paris' Angaben über drei Stunden dauerndes Gespräch und nicht zuletzt die Aussicht auf ein Studium in Rom haben ihn dann überzeugt, die in die junge Kongregation einzutreten.

Stationen seiner Unterrichtstätigkeit, für die er sich in Geographie und Geschichte spezialisierte, waren vor allem Saint Jean in St. Quentin und die apostolische Schule in Fayet, wo er die schwere Aufgabe hatte, in der stürmischen Zeit des Consummatum Est das Erbe Captiers anzutreten. Aus seiner Zeit in Saint Quentin ist eine ganz eigene akrobatische Anekdote erhalten:

Um 1895 stattet der damalige französische Präsident Felice Faure Saint Quentin anlässlich der Einweihung des neuen Justizpalastes einen Besuch ab. Um die ihm zu Ehren veranstaltete Parade besser sehen zu können, stieg P. Paris auf die Höhe des Dachbodens der Basilika. Als er jedoch wieder hinunterwollte, fand er die Türen verschlossen vor. Da er jedoch entschlossen war, pünktlich zur Gebetszeit der Mitbrüder zu erscheinen, entledigte er sich kurzerhand des Talars und war diesen in den Hof der Sakristei. Dann klammerte er sich an das Rohr der Dachrinne und kletterte so die Wand der Basilika entlang bis auf den Boden...

1903 zieht es ihn nach Brasilien, wo er eine unglückliche Rolle in der Leitung des Diözesanseminars von Olinda spielte. Kompetenzstreitigkeiten mit dem Regionaloberen P. Deal, Schwierigkeiten mit dem Diözesanklerus und nicht zuletzt die mangelnde Akzeptanz in der Bevölkerung (kaum einer der Herz-Jesu-Priester beherrschte die Ortsprache) führten nicht nur zur Aufgabe des Seminars, sondern auch zur Rückkehr Paris' nach Frankreich im Jahre 1904, wo er zunächst in Clairefontaine und dann in Louvain unterrichtete.

Seine Fähigkeiten im Umgang mit Schülern und Mitbrüdern müssen trotz aller guten fachlichen Qualifikationen eher bescheiden gewesen sein. Davon zeugen seine eigenen Briefe, in denen er sich über Misserfolge und Unzulänglichkeiten beklagt, davon zeugen aber auch die Briefe Dehons, der ihn immer wieder ermahnt, sein Temperament im Zaum zu halten und ihm mitunter vorwirft, Paris habe „das Temperament eine ungehobelten Burschen aus Buironfosse." Bei seiner Versetzung nach Clairefontaine schreibt Dehon an Paris: „Lieber Sohn.... wir haben uns hoffentlich verstanden... Sie werden sich allein um ihre Klassen kümmern. Kümmern Sie sich auf keinen Fall um die Leitung des Hauses oder der Mitbrüder. Für all das haben Sie nicht die nötigen Gnaden. ... Bewahren Sie Langmut und Liebe jedem gegenüber." Deutlicher geht es nicht.

1913 finden wir P. Paris als Hausoberen und Prediger in Quevy/Belgien, wo er endlich sein Betätigungsfeld gefunden zu haben scheint. Davon zeugen auch die Briefe an Dehon, so z.B. einer aus dem Jahre 1918 (im Alter von nunmehr 60 Jahren):

„Ich möchte Ihnen sagen, dass ich mehr und mehr mein Leben damit verbringe, in den Geheimnissen des Rosenkranzes, der Corona, in der Messe und im Breviergebet all das Übel betrachte, an dem ich Schuld gehabt habe. Aber ich spüre auch, viel stärker als in vergangener Zeit, dass im göttlichen Plan alle Gnaden meiner Berufung mir zugekommen sind und noch zufließen... Ich flehe Sie an, mir die zahlreichen Enttäuschungen zu verzeihen, die ich Ihnen seit mehr als 40 Jahren beschert habe und mich nicht zu vergessen, wie auch ich Sie nicht vergesse." (6.12.1918)

1931 feiert er als erster Herz-Jesu-Priester in Saint Quentin das 50jährige Professjubiläum. Kurz danach beginnt seine Sehkraft stetig nachzulassen, bis er 1936 vollständig erblindet ist. Am 13. Januar 1941 stirbt er ohne große körperliche Qualen in Neussargues/Frankreich, auf dessen Friedhof begraben liegt.

(Informationen entnommen v.a. aus Studia Dehonia 24, S. 75-124)


Eugenio Giuseppe Paris

 P. Eugène Joseph Paris

Né le 24.1.1858 à Buironfosse (Aisne/France)
Première Profession le 1.11.1880 à Saint Quentin
Ordination Prêtre le 17.7.1881 à
Décédé le 13.1.1941 à Neussargues (France)

Conseiller Général, Secrétaire Général, Missionnaire au Brésil, Supérieur en Belgique

P. Paris, un étroit ami du P. Falleur, a émis ses vœux perpétuels avec le P. Dehon et cinq autres confrères et a été le premier Prêtre du Sacré-Cœur à pouvoir célébrer le jubilé de 50 ans de vie religieuse. Comme jeune adolescent en recherche de sa vocation il est indécis entre les bénédictins et les trappistes. Un grand ami du P. Dehon, le curé Cyrille Petit, l'oriente à la congrégation des Oblats du Sacré-Cœur. Après un entretien du jeune Paris avec le P. Dehon, qui dure plus de trois heures (selon le rapport du P. Paris) et tenté par la possibilité d'étudier à Rome, Eugène Paris joint la jeune fondation de Saint-Quentin en 1879.

Pendants plusieurs années, le P. Paris enseigne - avec une spécialisation en géographie et histoire - à Saint-Quentin et à l'école apostolique de Fayet où il a la lourde tâche de succéder dans la situation tourmentée du Consumatum est au P. Captier. De son temps à Saint-Quentin on retient entre autre une anecdote acrobatique tout à fait spéciale :

Autour de 1895, le Président de la République Felice Faure, vient à Saint-Quentin à l'occasion de l' inauguration du nouveau palais de justice. Pour avoir une belle vue sur la parade organisée en honneur du Président, P. Paris monte jusqu'à la hauteur du toit de la basilique. Quand il veut retourner et descendre il trouve les portes fermées à clé. Puisqu'il veut à tout prix être présent à la prière au couvent il se débarrasse de sa soutane et la jette dans la cour de la sacristie. Puis il s'accroche au tuyau de la gouttière et ainsi descend le long du mur de la basilique jusqu'au sol…

En 1903 nous le trouvons en route pour le Brésil, où il joue un rôle malheureux dans la gestion du séminaire diocésain d'Olinda. Des rivalités d'autorité avec le supérieur régional P. Deal, des difficultés avec le clergé diocésain et le fait de ne pas être accepté par la population locale ne mènent pas seulement à l'abandon du séminaire de la part des Prêtres du Sacré-Cœur mais aussi au retour du P. Paris en France en 1904 où il enseigne d'abord à Clairefontaine et puis à Louvain.

En dépit de ses qualifications universitaires, il semble bien que ses capacités d'enseigner, de travailler soit avec les élèves, soit avec les confrères aient été plutôt modestes. En témoigne lui-même dans ses lettres au P. Dehon, dans lesquelles il déplore ses échecs et ses insuffisances. Mais aussi les lettres du fondateur au P. Paris sont assez claires dans la matière. P. Dehon avertit souvent le P. Paris de dominer son tempérament et lui reproche d'avoir "le tempérament d'un rude garçon de Buironfosse". Dans la lettre d'envoi à Clairefontaine, le P. Dehon écrit au P. Paris : "Cher fils… nous nous entendons…. Vous prenez soin uniquement de vos classes. Vous ne vous occupez pour rien de la direction de la maison, ni de celle des confrères. Pour tout cela, vous n'avez pas les grâces nécessaires... Conservez toujours l'amour envers chacun."

En 1913 nous trouvons le P. Paris à Quevy/Belgique où il est supérieur local et prédicateur au sanctuaire. Il semble avoir enfin trouvé son lieu et son activité. Aussi dans ses lettres il apparaît toujours plus content. Voilà quelques lignes datant de 1918 (à désormais 60 ans)

"Je voudrais vous dire que je passe désormais ma vie contemplant dans les mystères du rosaire, dans votre Couronne, dans la Messe et le Bréviaire tout le mal dont j'étais la cause. Mais en même temps je sens beaucoup plus qu'autrefois que le divin dessein m'a apporté toutes les grâces de ma vocation et continue de le faire… Je vous supplie de me pardonner les nombreuses déceptions que je vous ai causées plus de 40 ans et de ne pas m'oublier aussi bien que moi je ne vous oublie pas. " (6.12.1918)

En 1931 le P. Paris est le premier Prêtre du Sacré-Cœur à célébrer ses 50 ans de vie religieuse. Peu de temps après, ses yeux commencent à perdre leur force et en 1936 il est complètement aveugle. Il meurt le 13.1.1914 à Neussargues/France où il a trouvé sons dernier repos au cimetière de la paroisse.

(les informations proviennent essentiellement : Studia Dehoniana 24, p. 75-124)


Eugenio Giuseppe Paris

 P. Eugène Joseph Paris

Born 24.1.1858 in Buironfosse (Aisne/Frankreich)
First Profession 1.11.1880 in Saint Quentin
Ordination Priest 17.7.1881 in Soissons
died 13.1.1941 in Neussargues (France)

General Assistant, General Secretary, Mission Priest in Brazil, Superior in Belgium

P. Paris, a close friend of P. Falleur, pronounced their final vows together with P. Dehon and 5 other confreres and was the first Sacred Heart Priest to celebrate 50 years of religious life. As a young boy, varying between the Benedictines and Trappists, a friend of Fr. Dehon, Cyrille Petit introduced him to the young congregation of the Oblates of the Sacred Heart. A conversation with Fr. Dehon, according to P. Paris lasting more than three hours and also the perspective of studying in Rome, convinced him to join the Oblates in Saint Quentin.

His work as a teacher - specialized in geography and history - led him in the first years to Saint Quentin and Fayet, where he had the difficult task to take care of the school in the stormy times of the Consummatum est just after the departure of Captier.

From his Saint Quentin period is related a quite own acrobatic anecdote:

In 1895 the president of France, Felice Faure, visited Saint Quentin on the occasion of the inauguration of the new Law Courts. In order to have a better look at the parade organized in honour of the president, P. Paris went up to the height of the attic of the Basilica. When he wanted to return and to go downstairs however, he found the doors shut. However he was determined to arrive on time at the convent for community prayer, and so he got rid of his cassock and threw it into the garden behind the sacristy. Then he grabbed the gutter pipe and climbed down the wall of the Basilica to the ground....

In 1903 we find him on his way to Brazil, where he played an unfortunate role in the direction of the diocesan seminary of Olinda. Conflicts with the regional superior P. Deal as well as with the diocesan clergy, but especially the lack of acceptance in the local population (hardly anyone of the arriving scj's knew the local language) not only led to the abandonment of the seminary but also to Fr. Paris' return to France in 1904, where he continued to teach first in Clairefontaine and then in Louvain.

Despite his academic qualifications, his abilities in teaching, in working with pupils and confreres must have been rather modest. We know this from his own letters, in which he deplores himself for his failures and inadequacies. But also Fr. Dehon's letters written to Fr. Paris speak the same language. Again and again he admonishes Paris to control his temperament and accuses his confrere of having "the temper of a rude fellow from Buironfosse." Explaining Fr. Paris' transfer to Clairefontaine Fr. Dehon writes to his confrere: "Dear son, I hope we understood each other… You will take care only of your classes. You don't have to interfere by no means in the direction of the house or the confreres. For all this you do not have the necessary graces... Be always indulgent and full of love for everyone." Impossible to get it clearer.

In 1913 we find Fr. Paris as local superior and preacher in Quevy/Belgium, where he seems to have finally found his place and work. Also in his letters we find an always growing satisfaction, e.g. when he writes in 1918 (at the age of almost 60 years):

" I would like to tell you, that I spend more and more my life meditating on the mysteries of the rosary, on the Corona, on the Holy Mass and on the Breviary all the evil, of which I've been the cause. But at the same tame I feel, much stronger than in passed times, that divine providence let me enjoy all the graces of my vocation and still continues to do so. I beg your pardon for the many disappointments you had to experience because of mine for more than 40 years, and I implore you not to forget me, likewise I will not forget you." (6.12.1918)

In 1931 he celebrated the first Sacred Heart Priest jubilee of 50 years of religious life. After this his sight begins to slowly diminish, so that he is completely blind by 1936. On 13 January 1941 he dies in Neussargues/France, where he is buried in the local cemetery.

(most of the information taken from: Studia Dehoniana 24, p. 75-124)


Eugenio Giuseppe Paris

P. Eugenio Giuseppe Paris

Nato il 24.1.1858 a Buironfosse (Aisne/Francia)
Professo il 1.11.1880 a San Quintino
Ordinato sacerdote il 17.7.1881 a Soissons
Morto il 13.1.1941 a Neussargues (Francia)

Consigliere generale, segretario generale, missionario in Brasile, superiore in Belgio

P. Paris, un amico di P. Falleur, emette insieme a P. Dehon e altri cinque confratelli i voti perpetui ed è lui il primo Sacerdote del Sacro Cuore a celebrare i 50 anni di vita religiosa. Quando nell'adolescenza il giovane Paris rimane nella ricerca della sua vocazione indeciso fra trappisti e benedettini, il suo parroco Cyrille Petit, amico di P. Dehon, lo indirizza verso la congregazione degli Oblati del Sacro Cuore. Dopo un'incontro con il P. Dehon e una conversazione fra di loro che dura più di tre ore, e forse anche per l'eventuale studio a Roma, il giovane Paris entra nella congregazione degli Oblati del Sacro Cuore.

I luoghi della sua principale attività, l'insegnamento (specializzato in geografia e storia), sono nei primi anni soprattutto Saint Quentin e la scuola apostolica di Fayet, dove Paris ha il pesante compito di succedere al P. Captier proprio negli anni tormentati del Consumatum Est.

Dagli anni a Saint Quentin ci è riferita una storiella poco ordinaria: la sua discesa acrobatica dalla imponente basilica di Saint Quentin. Verso il 1895, Felice Faure, presidente della repubblica era venuto a San Quintino per inaugurare il nuovo palazzo di giustizia. Era stata organizzata una grande parata nei dintorni di San Quintino. P. Paris, per meglio vederla, era salito fino al sottotetto della Basilica di San Quintino. Quando volle scendere, trovò la porta chiusa. Che fare? Si sbarazzò della talare e dall'alto la gettò nel cortile della sagrestia quindi si aggrappò al tubo che discendeva dalla grondaia ed ebbe l'audacia folle di scendere così fino a terra. ….

Nel 1903 troviamo P. Paris in Brasile, dove ha un ruolo poco fortunato nella gestione del collegio diocesano di Olinda. La discordia con il superiore regionale p. Deal, conflitti con il clero locale e il fatto che i nostri religiosi non riuscivano ad essere accettati dalla popolazione locale (non conoscendo la lingua) provocano l'abbandono del seminario e il ritorno di Paris in Francia nel 1904. Continua ad insegnare prima a Clairefontaine, poi a Louvain.

Nonostante la sua qualificazione accademica, sembra che Paris abbia avuto poca capacità di lavorare con allievi o confratelli. E questo l'impressione delle sue lettere dove lui stesso si lamenta dei suoi fallimenti e delle sue incapacità. Anche P. Dehon nelle sue lettere lo esorta sempre di nuovo di frenare il suo temperamento e ogni tanto gli rimprovera di aver "la natura un po' grezza di un ragazzo di Buironfosse." Quando Paris è trasferito a Clairefontaine gli scrive Dehon: "Caro figlio,… Siamo intesi… avrete solo l'impegno delle vostre classi. Non vi occupate per nulla né della direzione della casa, né dei confratelli. Per tutto questo voi non avete la grazia. Non riprendete nessuno. Conservate la dolcezza e la carità con tutti." (1905)

Nel 1903 lo troviamo superiore della comunità di Quévy/Belgio e predicatore al santuario della Madonna. Sembra che abbia trovato il suo luogo e la sua attività adatta. Anche nella corrispondenza si mostra sempre più contento. Così scrive nel 1918 (ormai ha compiuto 60 anni) al P. Dehon:

"Voglio dirvi che passo la mia vita a contemplare nei misteri del Rosario, con la sua corona, nella Messa e nel Breviario, tutto il male di cui sono stato causa. Ma sento anche, molto più sicuramente di un tempo che, nel disegno divino di N. S., tutte le grazie della mia vocazione mi sono venute e mi vengono ancora… Vi supplico di perdonarmi tante delusione, elle quali sono stato per voi causa da più di 40 anni e di non dimenticarmi come io non vi dimentico." (ca. 6.12.1918)

1925 ritorna a Saint Quentin e giunge a festeggiare nel 1931 il cinquantesimo della sua professione religiosa e della sua ordinazione sacerdotale. Proprio a San Quintino lo colpì la prova più dolorosa della sua vita: gli occhi gli si indeboliscono a poco a poco. Ben presto la vista diventa così debole che riusciva a malapena ad orientarsi. Nel 1936 è completamente cieco. Muore a Neussargues il 13 gennaio 1941 e riposa al cimitero di quel villaggio.

(le informazioni provengono per la maggiore parte da: Studia Dehoniana 24, p. 75-124)


Eugenio Giuseppe Paris

P. Eugenio José Paris

Nacido el 24.1.1858 en Buironfosse (Aisne/Francia)
Profesó el 1.11.1880 en San Quintino
Ordenado sacerdote el 17.7.1881 en Soissons
Fallecido el 13.1.1941 en Neussargues (Francia)

Consejero General, secretario general, misionero en Brasil, superior en Bélgica

El P. Paris, un amigo del P. Falleur, que emitió junto al P. Dehon y otros cinco co-hermanos los votos perpetuos. Fue el primer Sacerdote del Sagrado Corazón en celebrar los 50 años de vida religiosa. Cuando en la adolescencia el joven Paris está en la búsqueda de su vocación indeciso entre trapenses y benedictinos, su párroco Cyrille Petit, amigo del P. Dehon, lo dirige hacia la Congregación de los Oblatos del Sagrado Corazón. Después de un encuentro con el P. Dehon y una conversación entre ellos que dura más de tres horas, y quizás también por el eventual estudio en Roma, el joven Paris entra en la congregación de los Oblatos del Sagrado Corazón.

Los lugares de su principal actividad, la enseñanza (especializado en geografía e historia), son en los primeros años, sobretodo, San Quintín y la escuela apostólica La Fayet, donde Paris tiene la gran tarea de suceder al P. Captier, justo en los años tormentosos del "Consumatum est".

De los años en San Quintín se nos refiere una "historieta" poco ordinaria: su descenso acrobático de la imponente basílica de San Quintín. Hacia 1895, Felice Faure, presidente de la República había venido a San Quintín para inaugurar el nuevo palacio de Justicia. Había sido organizada una gran parada en los alrededores de San Quintín. P. Paris, para verla mejor, había subido hasta el techo de la Basílica de San Quintín. Cuando quiso bajar, encontró la puerta cerrada. ¿Qué hacer? Se quitó la sotana y desde lo alto la tiró al patio de la sacristía, se agarró al tubo que bajaba del alero y tuvo la loca audacia de bajar así hasta abajo...

En 1903 encontramos al P. Paris en Brasil, donde tiene un papel poco afortunado en la gestión del colegio diocesano de Olinda. La discordia con el superior regional P. Deal, conflictos con el clero local y el hecho que nuestros religiosos no lograsen ser aceptados por la población local (no conociendo la lengua) provocan el abandono del seminario y la vuelta de Paris a Francia en 1904. Continúa enseñando, primero en Clairefontaine, después en Lovaina.

No obstante su cualificación académica, parece que Paris tuvo poca capacidad de trabajar con alumnos y co-hermanos. Esta es la impresión de sus cartas donde él mismo se lamenta de sus fracasos y de sus incapacidades. También el P. Dehon en sus cartas lo exhorta siempre de nuevo a frenar su temperamento y de vez en cuando le reprocha tener "la natura un poco bruta de un muchacho de Buironfosse". Cuando Paris es trasladado a Clairefontaine le escribe Dehon: "Querido hijo,… tendréis solo el compromiso de vuestras clases. No os ocupéis para nada ni de la dirección de la casa, ni de los co-hermanos. Para todo esto vos no tenéis la gracia. No reprendáis a ninguno. Conservad la dulzura y la caridad con todos." (1905)

En 1903 lo encontramos como superior de la comunidad de Quévy (Bélgica) y predicador en el santuario de Nuestra Señora. Parece que haya encontrado su lugar y su actividad adaptada. En la correspondencia se muestra también contento. Así escribe en 1918 (ha cumplido 60 años) al P. Dehon:

"Quiero deciros que paso mi vida contemplando los misterios del Rosario, con su corona, en la Misa y en el Breviario, todo el mal del que he sido causa. Pero siento también, muy seguro desde hace un tiempo que, en el designio divino de N. S., todas las gracias de mi vocación me han venido y me vienen aún… Os suplico que me perdonéis tantas desilusiones, las cuales han sido para vos disgusto por más de 40 años y no olvidarme como yo no os olvido." (ca. 6.12.1918)

En 1925 vuelve a San Quintín y llega a festejar en 1931 el cincuentenario de su profesión religiosa y de su ordenación sacerdotal. Precisamente en San Quintín lo golpea la prueba más dolorosa de su vida: los ojos se le debilitan poco a poco. Muy pronto la vista deviene tan débil que apenas logra orientarse. En 1936 está completamente ciego. Muere en Neussargues el 13 de enero de 1941 y reposa en el cementerio de ese pueblo.

(las informaciones provienen en su mayoría de Studia Dehoniana 24, p. 75-124)