Léon Harmel und ein Reformprojekt für die Kongregation


Léon Harmel

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Über die Beziehung zwischen den beiden Léon’s, Harmel und Dehon, ist bereits viel geschrieben worden, und sie böte reichlich Material für ein ganzes Buch. Léon Harmel (1829-1915) war in vielerlei Hinsicht ein Geistesverwandter Dehons: Beide Léons waren von ihren Müttern in die Herz-Jesu-Verehrung eingeführt worden, beide hatten eine von ihrem eigenen Leben geprägte Spiritualität entwickelt, die sich stark mit dem Opfergedanken und der Annahme des Leidens befasste (Harmel verlor früh seine Ehefrau, später auch noch einige seiner bereits erwachsenen Kinder), beide wahren überzeugte Mitglieder im franziskanischen Drittorden, beider Lebenshaltung zeichnet sich dadurch aus, sich dem durch Gebet und Nachdenken erkannten Willen Gottes zu unterwerfen, beide standen in einer bedingungslosen Loyalität zum Papst etc. Bei diesen geistlichen Verwandtschaften verwundert es nicht, dass sich nach einem ersten Treffen im August 1873 auf einem Kongress der Union der Arbeiterzirkel eine Freundschaft entwickelte, die ein Leben lang dauern sollte.

Léon Harmel war eine temperamentvolle und energische Persönlichkeit. Er hat den französischen Sozialkatholizismus fast dreißig Jahre lang mitgeprägt. Sein Modell einer christlichen Fabrik in Val-des-Bois erschien vielen lange als ideales Modell, um Arbeitgeber und Arbeiter Hand in Hand in christlichem Geist wirken zu lassen. Ab 1887 übernehmen die Herz-Jesu-Priester die Seelsorge in Val-des-Bois, v.a. durch P. Charcosset. Doch Harmel gab sich nicht damit zufrieden, die Herz-Jesu-Priester lediglich in Val-des-Bois in der Arbeiterseelsorge zu sehen.

Bekannt ist der von Harmel und Dehon gemeinsam an den Papst getragene Wunsch, in Rom ein Ausbildungshaus zu eröffnen, dass ein ganz eindeutiges Ziel hatte: Herz-Jesu-Priester sollten in Rom theoretisch ausgebildet werden, dann in der Arbeiterseelsorge in Val-des-Bois praktische Erfahrungen sammeln, um dann an andere Orte zur Seelsorge in Fabriken und Arbeitermilieus gesandt zu werden. Diese Bitte an Leo XIII. ist der Ursprung unseres ersten Ausbildungshauses in Rom (Via Giulia).

Weniger bekannt ist ein anderer Versuch Léon Harmels, die Kongregation der Herz-Jesu-Priester in seinem Sinn zu prägen. Am 16.10.1893 überreicht Harmel ein Projekt zur Reform des Ordens an P. Dehon (ebenso an P. Charcosset). Gemäß diesem Projekt &emdash; soweit bekannt ist &emdash; soll die gesamte Kongregation noch stärker auf die Arbeiter- und Fabrikseelsorge im Sinne Harmels festgelegt werden. Jedes Noviziat und Seminar der Herz-Jesu-Priester soll nach diesem Reformprojekt Arbeitsgruppen zur Theorie und Praxis der sozialen Werke einrichten. Diese Gruppen bekämen dann aus Val-des-Bois monatlich „Statuten, nützliche Schriften und Veröffentlichungen, wären in Kontakt mit den Arbeiterpfarrern [in Val-des-Bois] ... jedes Jahr kämen sie während der Ferien dorthin, um zwei Wochen in Val-des-Bois zu verbringen." Ebenfalls alljährlich würden die Fabrikkapläne der Kongregation in Val-des-Bois einen kleinen Kongress veranstalten, an dem alle an einem solchen Apostolat interessierte Kandidaten teilnähmen.

Ziel dieser Arbeiterkapläne und &emdash;kaplaneien &emdash; so schreibt Harmel - sollte es sein, „das tiefe Misstrauen des Volkes gegenüber dem Klerus zu überwinden, ebenso dessen Interesselosigkeit gegenüber den großen aktuellen Problemen unserer Zeit und der Arbeitswelt zu christlicher Emanzipation zu verhelfen."

Das Projekt findet bei Dehon nicht das gewünschte Echo. Wenngleich er sich nicht explizit dagegen ausspricht, bleibt doch Harmel der allein Agierende. Der Historiker Trimouille vermutet tiefer liegende Gründe als einfach mangelndes Interesse seitens Dehon: Um 1893 beginnen mehrere Priester in Nordfrankreich, sowohl auf Missstände auch in den sogenannten ‚christlichen Fabriken’ aufmerksam zu machen als auch sich aus der zu engen Zusammenarbeit mit den Fabrikeigentümern zu lösen und sich für die direkte Begegnung zwischen Arbeiter und Priestern einzusetzen.

Nichts desto trotz setzt Dehon die Zusammenarbeit mit Harmel auf vielen Ebenen weiter fort (Studienwochen in Val-des-Bois, Reform des franziskanischen Drittordens, allgemein die Priesterschulung auf sozialem Gebiet etc...), nicht zu vergessen die privaten Beziehungen, die Dehon mit Harmel und seiner ganzen Familie verbanden.

(Quelle: Pierre Trimouille, Léon Harmel et l’usine chrétienne du Val des Bois, Lyon 1974, daraus auch das Zitat des ur Reformprojektes)


Léon Harmel et un projet de réforme de la Congrégation


Léon Harmel

On a déjà écrit beaucoup sur les relations entre les deux Léon’s, Harmel et Dehon, e cette amitié offrirait abondamment du matériel pour un livre entier. Léon Harmel (1829-1915) était à différent égard un parent d'esprit de Dehon: Les deux Léons ont été introduits par leurs mères à la dévotion au Sacré Cœur de Jésus, tous les deux à travers les événements de leur propre vie ont développé un même esprit de sacrifice et d’acceptation de la souffrance ; même soumission à ce qu’ils estiment être, après prière et réflexion, la volonté de Dieu ; même appartenance enfin au tiers-ordre de Saint-François ; l’un et l’autre partagent les mêmes convictions ultramontaines avec une soumission inconditionnellement au pape… Rien d’étonnant qu’après un premier rencontre en 1873 lors d’un congrès de l’Union des cercles ouvriers naît une amitié qui devrait durer pour toute une vie.

Léon Harmel était une personnalité d’un tempérament fort et énergique. Pendant presque trente ans il joue un rôle considérable &emdash; cas exceptionnel pour un laïque &emdash; dans le catholicisme social français, et même dans le catholicisme francais tout court. Son modèle d' une usine chrétienne au Val-des-Bois est apparu aux yeux de beaucoup comme l’idéal d’une entente parfaite entre patrons et ouvrier dans l’esprit d’une harmonie chrétienne.

À partir de 1887, les Prêtres du Sacré-Cœur sont chargés de la pastorale dans l’usine du Val-des-Bois, pour beaucoup d’années c’est la tâche surtout du P. Charcosset, selon l’expression du Harmel ´ un autre moi-même ª. Mais Harmel ne se contente pas de voir les Prêtres du Sacré Cœur seulement au Val engagés dans la pastorale ouvrière. On connaît bien la démarche conjointe de Harmel et Dehon auprès le pape pour obtenir l’ouverture d’une maison de formation à Rome avec un objectif précis : former des futurs aumôniers de travail qui recevraient à Rome une formation théorique, l’expérience de la pratique étant acquise ensuite au Val-des-Bois, pour être envoyés ensuite en d’autre lieux. Le projet est approuvé par Léon XIII. et mène à la première fondation dehonienne à Rome (Via Giulia).

Une autre tentative de Harmel pour orienter la Congrégation dans son sens est moins connue. Le 16.10.1893 Harmel envoie à Dehon un projet de réform de la Congrégation (Harmel la présente aussi au P. Charcosset). Il suggère de créer une conférence d’œuvres dans chacun des noviciats et grands séminaires des Prêtres du Sacré-Cœur. Chacune d’elles recevrait du Val chaque mois ´ les coutumiers, écrits et ouvrages utiles, (elle) serait en relation avec son aumônierie et chaque année elle viendrait durant les vacances (y passer) une quinzaine de jours. Les aumôniers d’usine tiendraient au Val un petit congrès annuel auquel assisteraient les candidats à cette forme d’apostolat. ª

La création de l’Aumônerie du Travail &emdash; selon Harmel - devrait permettre de vaincre ´ les défiances profondes du peuple à l’égard du clergé et le désintéressement de celui-ci dans les grands problèmes des temps actuels, dans l’émancipation chrétienne du monde du travail. ª

Chez Dehon le projet ne trouve pas l' écho souhaité par Harmel. Bien qu'il ne se prononce pas explicitement contre, Harmel reste quand même seul dans l’action. L' historien Trimouille suppose des raisons plus profondes qu’une simple manque d’enthousiasme de la parte de Dehon: Autour de 1893 dans le nord de la France, de plus en plus des prêtres commencent (comme l’abbé Six) d’accuser des abus patronaux aussi dans les ‘usines chrétiennes’ et de se détacher d’une trop étroite collaboration (même dépendance) des patrons pour aller chercher le contact immédiat avec les ouvriers. Peut-être que les réticences de Dehon sont dû à cet effort de maintenir ou de regagner l’indépendance des prêtres à l’égard des patrons.

Ceci n’empêche que la coopération avec Harmel continue sur beaucoup de niveaux (semaines d'étude au Val-des-Bois, réforme du Tiers Ordre Franciscains, en général la formation du clergé aux questions sociales...), pour ne pas oublier le rapport d’amitié entre Dehon et Harmel et toute sa famille.

(source: Pierre Trimouille, Léon Harmel et l’usine chrétienne du Val-des-Bois, Lyon 1974 ; de là aussi la citation concernant le projet de réforme)


Leo Harmel and a Plan for Change in the Congregation


Leo Harmel

Much has already been written about the relationship between the two Leos, Harmel and Dehon. This would furnish enough material for a book on its own. Each in his own way admittedly, Harmel and Dehon were kindred spirits. Both of them imbibed from their mothers a devotion to the Sacred Heart of Jesus. Both of them throughout the story of their lives developed a similar spirit of self-sacrifice and acceptance of suffering, and a submission to what they saw after due thought and prayer to be the will of God. Both belonged to the Third Order of St Francis and both shared similar ultramontane ideas coupled with profound obedience to the Pope. It is hardly to be wondered at, then, that after they first met in 1873 at a congress of the amalgamated workers groups a life-long friendship developed.

Leo Harmel was a strong and energetic personality. Over a period of almost thirty years he played an important part (quite exceptional for a layman) in French social Catholicism, and indeed in French Catholic life in general. His ideal of a Christian factory at Val-des-Bois was viewed by many as the model of perfect harmony between worker and owner in a spirit of Christian understanding.

From 1887 the apostolate in the factory at Val-des-Bois was entrusted to the Priests of the Sacred Heart. For many years it was in the hands of Fr Charcosset -- a copy of myself, as Harmel would say. But Harmel did not want to stop at merely seeing the Priests of the Sacred Heart as social chaplains at Val. It is well known that Harmel and Dehon made a united effort through the Pope to bring about the opening of a house of formation in Rome with the precise aim of forming future workers' chaplains who would receive an academic training there and practical experience at Val-des-Bois later on. They could then be moved on to other places. The plan was approved by Leo XIII and in fact it was this that led to the first SCJ foundation in Rome (Via Giulia).

Another attempt by Harmel to lead the Congregation along these lines is less well known. On 16 October 1893 Harmel sent to Dehon, and to Fr Charcosset, a reform plan for the Congregation. He suggested the creation of a worker study group in each of the novitiates and scholasticates of the Congregation. Each of these would receive from Val-des-Bois on a monthly basis a report of the practices and publications there, each would keep in close contact with the Chaplain there, and each group would come along there every year for a two week visit. The factory chaplains would hold a small congress at the Val annually and any candidates for this form of apostolate would be invited.

The creation of such a Workers'Chaplaincy should, according to Harmel, lead to the defeat of 'that deep-seated distrust between people and clergy as also the latter's disinterest in regard to the great problems of the present day and the Christian emancipation of the world of work'.

But this did not find the expected echo in Dehon. Although he did not explicitly oppose it, Harmel was left on his own when it came to action. The historian Trimouille surmises deeper reasons than a mere lack of enthusiasm on Dehon's part. Around 1893 more and more priests in the North of France (like Abbe Six) began to condemn abuse by the factory owners even in the 'Christian factories' and to stand back from too close collaboration with (even dependence on) these owners so as to make direct contact with the workers themselves. The reticence, then, on Dehon's part may well come from this effort to retain, or regain, the clergy's independence from the bosses.

This does not mean that the collaboration with Harmel did not continue on many other levels (study weeks at Val-des-Bois, the reform of the Franciscan Third Order, and the general formation of the clergy in social thinking), to say nothing of the bonds of friendship between Dehon and Harmel and all his family.

(taken from: Pierre Trimouille, Leo Harmel and the Christian Factory at Val-des-Bois, Lyon 1974. The quotation about the plan for reform also comes from this publication)


LEONE HARMEL E UN PROGETTO DI RIFORMA

DELLA CONGREGAZIONE


Leone Harmel

Si è già scritto molto sulle relazioni tra i due Leone, Harmel e Dehon, e questa amicizia potrebbe offrire materiale sufficiente per scrivere un libro. Leone Harmel (1829-1915) era, sotto vari aspetti, assai vicino spiritualmente a Dehon: i due Leone hanno avuto una uguale educazione materna sulla devozione al Sacro Cuore di Gesù; tutti e due, attraverso gli avvenimenti della loro vita, hanno sviluppato lo stesso spirito di sacrificio e di accettazione della sofferenza; stessa sottomissione a quella che essi credevano, dopo la preghiera e la riflessione, la volontà di Dio; stessa appartenenza infine al Terz'Ordine di S. Francesco; l'uno e l'altro condividevano le stesse convinzioni ultramontane con sottomissione incondizionata al papa… Nessuna meraviglia se, dopo un primo incontro nel 1873 in occasione di un Congresso dell'Unione dei circoli operai, nasce una amicizia che doveva durare per tutta la vita.

Leone Harmel era una personalità con un temperamento forte ed energico. Per quasi trent'anni gioca un ruolo considerevole - caso eccezionale per un laico - nel cattolicesimo sociale francese, e anche nel cattolicesimo francese tout court. Il suo modello di una fabbrica cristiana a Val-des-Bois è apparso agli occhi di molti come l'ideale di una intesa tra padroni e operai nello spirito di una armonia cristiana.

A partire dal 1887, i Sacerdoti del S. Cuore ricevono l'incarico della pastorale nella fabbrica di Val-des-Bois; per diversi anni viene svolto da P. Charcosset che, secondo l'espressione di Harmel era "un altro me stesso".. Ma Harmel non si accontenta di vedere i Sacerdoti del S. Cuore impegnati nella pastorale operaia a Val. È ben nota la tattica di Harmel e Dehon presso il papa per ottenere una casa di formazione a Roma con un obiettivo preciso: formare i futuri cappellani del lavoro che a Roma potevano ricevere una formazione teorica, mentre l'esperienza pratica si acquistava a Val-des-Bois, per essere poi inviati in seguito in altri posti.

Il progetto è approvato da Leone XIII e così anche la prima fondazione dehoniana a Roma (Via Giulia).

Un altro tentativo di Harmel per orientare la Congregazione ai suoi obiettivi è meno conosciuto. Il 16.10.1893 Harmel invia a Dehon un progetto di riforma della Congregazione (Harmel la presenta anche a P. Charcosset). Egli suggerisce di creare dei gruppi di studio in ciascun noviziato e seminario maggiore dei Sacerdoti del S. Cuore. Ciascuno di essi avrebbe ricevuto ogni mese da Val-des-Bois il materiale pratico, gli scritti e le opere utili; sarebbe stato in relazione con il suo cappellano e ogni hanno sarebbe venuto a passarvi le vacanze per una quindicina di giorni. I cappellani della fabbrica avrebbero dovuto tenere a Val un piccolo congresso annuale a cui avrebbero assistito i candidati a questa forma di apostolato.

La creazione della Cappellania del Lavoro - secondo Harmel - avrebbe dovuto vincere le diffidenze profonde del popolo verso il clero e il disinteressamento di quest'ultimo ai grandi problemi del tempo attuale, con l'emancipazione cristiana del mondo del lavoro.

Il progetto di Harmel non trova in Dehon l'eco sperata. Anche se Dehon non si pronuncia apertamente contro, Harmel rimane tuttavia solo nell'azione. Lo storico Trimouille fa intravedere delle ragioni più profonde che una semplice mancanza di entusiasmo da parte del Dehon.

Intorno al 1893 al nord della Francia, sempre più i preti (come l'abbé Six) cominciavano ad accusare abusi dei padroni anche nelle "fabbriche cristiane" e a staccarsi da una troppo stretta collaborazione (a volte dipendenza) con i padroni per andare a cogliere direttamente il contatto con gli operai. Forse le reticenze del Dehon sono dovute a questo sforzo di mantenere o di riguadagnare l'indipendenza dei preti rispetto ai padroni.

Ciò non impedì che la collaborazione con Harmel continuasse a diversi livelli (settimane di studio a Val-des-Bois, riforma del Terz'Ordine Francescano, in generale formazione del clero sulle questioni sociali…), senza dimenticare il rapporto di amicizia tra Dehon e Harmel e tutta la sua famiglia.

(Fonte: Pierre Trimouille, Léon Harmel et l'usine chrétienne du Val-des-Bois, Lyon 1974; da qui anche la citazione riguardante il progetto di riforma).


P. Dehon e Leão Harmel

Leão Harmel

Poder-se-ia escrever um livro sobre o relacionamento entre P. Dehon e Leão Harmel. Cada um a seu modo, eram mentalidades semelhantes. Ambos herdaram de sua mãe e devoção ao Coração de Jesus. Ambos alimentaram um espírito de sacrifício e de aceitação do sofrimento em sua vidas e a submissão à vontade de Deus através da oração. Ambos integraram a Ordem Terceira Franciscana e cultivavam o espírito ultramontano de obediência ao Papa. Não é difícil de reconhecer por que, a partir do primeiro encontro deles num congresso de operários, em 1873, os dois passaram construir uma profunda amizade.

Leão Harmel era uma personalidade forte e cheia de energia. Por mais de 30 anos representou um papel importante (raro para um leigo na época) dentro do catolicismo social francês e para o catolicismo francês em geral. Seu ideal de fábrica cristã em Val-de-Bois era visto por muitos como a perfeita harmonia entre trabalhadores e patrões, num espírito de entendimento cristão.

A partir de 1887 o apostolado na fábrica de Val-de-Bois foi confiado aos Padres do Coração de Jesus. Pro anos esteve nas mãos do P. Charcosset, "um meu sósia", diria Harmel. Sabe-se do esforço comum de Dehon e Harmel, junto ao Papa, para abrir em Roma um seminário com o intuito de formar capelães operários, que receberiam a formação acadêmica, e depois, a prática em Val-de-Bois. Depois haveriam de se espalhar por outros lugares. O projeto foi aprovado por Leão XIII e motivou a ida dos dehonianos para Roma (Via Giulia).

Outra tentativa de Harmel de levar a Congregação para esta direção é menos conhecida. Em 16 de outubro de 1893 Harmel enviou a P. Dehon e a P. Charcosset um projeto de reforma da Congregação. Ele sugeria a criação de um grupo de estudos operários nos noviciados e nas outras casas de formação. Estes grupos haveriam de receber, de Val-de-Bois, a cada mês, um relatório do que ali se fazia, estariam em contato contínuo com os capelães e, a cada ano, passariam duas semanas no local. Os capelães programariam anualmente um congresso para todos os interessados.

A criação deste tipo de capelania de operários, era, para Harmel, o melhor meio para superar a desconfiança recíproca existente entre o clero, alheio aos problemas do povo, e este, emancipado pelo mundo do trabalho.

Esta proposta não encontrou muito eco por parte de P. Dehon. Embora Dehon não fosse contrário, Harmel ficou só quando tentou pôr em prática. O historiador Trimouille aponta razões mais profundas que o pouco entusiasmo de Dehon. Por volta de 1893, muitos padres do Norte da França passaram a apontar sempre mais os abusos cometidos pelos patrões nas fábricas, inclusive nas fábricas da patrões cristãos, e passaram a trabalhar diretamente com os operários, evitando a colaboração com os patrões e, de quebra, o risco de depender deles. A reticência de Dehon poderia ser interpretada nesta linha de preservar a independência do clero em relação aos patrões.

Isto não quer dizer que a colaboração com Harmel não tenha continuado em outros níveis, como as semanas de estudo em Val-de-Bois, a reforma da Ordem Terceira, a formação geral do clero nas questões sociais, além dos vínculos de amizade entre Dehon e Harmel e suas respectivas famílias.

Stefan Tertünte (GE)

(Pesquisado em Pierre Trimouille, Leão Harmel e a fábrica cristã em Val-de-Bois, Lyon 1974. A notícia sobre o projeto de reforma da Congregação também está neste livro).


los dos León, Harmel y Dehon


León Harmel

Se ha escrito mucho ya sobre la relación entre los dos León, Harmel y Dehon. Este abundante material es suficiente para escribir un libro sólo sobre este tema. Cada uno a su propia manera admitiría, Harmel y Dehon eran espíritus generosos. Los dos empapados de sus devociones maternas a Sagrado Corazón de Jesús. Los dos desarrollaron un espíritu similar de auto sacrificio y aceptación del sufrimiento y asunción de lo que vieron como la voluntad de Dios después de razonar y rezar. Ambos pertenecieron a la Tercera Orden de San Francisco y ambos compartieron ideas ultramontanas similares acompañadas de una profunda obediencia al Papa. Esto es difícilmente puesto en duda, luego, después de su primer encuentro en 1873 en un congreso de un amalgamado grupo de trabajadores se desarrolló una amistad para toda la vida.

León Harmel fue una enérgica y fuerte personalidad. Durante un período de casi treinta años jugó un importante papel (además de excepcional para un laico) en el social-catolicismo francés, y además, en la vida católica de Francia en general. Su ideal de una fábrica cristiana en Val-des-Bois fue vista por muchos como el modelo de la perfecta armonía entre los trabajadores y patronos en un espíritu de entendimiento cristiano.

Desde 1887 el apostolado en Val-des-Bois fue confiado a los Sacerdotes del Sagrado Corazón. Durante muchos años en las manos del P. Charcosset &emdash; una copia de mí mismo, como decía Harmel. Pero Harmel no deseaba detenerse admirando a los Sacerdotes del Sagrado Corazón como capellanes sociales en Val. Es bien conocido que Harmel y Dehon hicieron un esfuerzo conjunto a través del Papa para abrir una casa de formación en Roma con la mira precisa de formar futuros capellanes obreros quienes recibirían un entrenamiento académico allí y luego una experiencia práctica en Val-des-Bois. Así podrían ser movidos luego a otros lugares. El plan fue aprobado por León XIII y de hecho fue esto lo que guió a la primera fundación en Roma (Via Giulia).

Otro intento de parte de Harmel para guiar a la Congregación en esta línea es menos conocido. El 16 de Octubre de 1893 Harmel envió a Dehon, y al P. Charcosset, un plan de reforma para la Congregación. Sugería la creación de un grupo de estudio de obreros en cada uno de los noviciados y escolásticados de la Congregación. Cada uno de estos recibiría de Val-des-Bois una mensualidad básica, un reporte de las prácticas y publicaciones allí, cada uno se mantendría en cercano contacto con el capellán allí, y cada grupo vendría a lo largo de cada año para dos semanas de visita. Los capellanes de la fábrica realizarían un pequeño congreso en el Val anualmente y algún candidato de esta forma de apostolado sería invitado.

La creación de esta suerte de Capellanes Obreros guiaría, de acuerdo a Harmel, hacia la defensa en contra de esa profundamente establecida desconfianza entre la gente y el clero como también hacia el profundo desinterés en confrontar los grandes problemas del presente y la emancipación cristiana del mundo del trabajo.

Pero esto no consiguió alimentar las expectativas de Dehon. Aunque él no se opuso explícitamente, Harmel fue dejado a sí mismo cuando vino la acción. El historiador Trimouille supone mayores razones que una simple ausencia de entusiasmo en la actitud de Dehon. Alrededor de 1893 más y más sacerdotes en el norte de Francia (como el Abbe Six) comenzaron a condenar el abuso por parte de los dueños de las fábricas aún las "Fábricas Cristianas" y a echarse para atrás en su cercana colaboración con (aún con dependencia) estos dueños así como comenzaron a establecer contacto directo con los mismos trabajadores. La reticencia, entonces, por parte de Dehon podía muy bien venir de este esfuerzo de retener, o re-ganar, la independencia del clero de estos jefes.

Esto no significa que la colaboración con Harmel no continuó en muchos otros niveles (semanas de estudios en Val-des-Bois, la reforma de la Tercera Orden Franciscana, y la formación general del clero en el pensamiento social), sin nombrar las bondades de la relación de amistad entre Dehon y Harmel y toda su familia.

(tomado de: Pierre Trimouille, León Harmel y la Fábrica Cristiana en Val-des-Bois, Lyon 1974. La cita sobre el plan de reforma también viene de esta publicación)