dehon_doc:cor:cor-1ld-1865-0617-0021727

217.27

B18/9.1.27

Ms autogr. 2 p. (21 x 13)

À ses parents

Florence 17 juin 1865

Chers parents,

Il y a quelques jours seulement, je vous écrivais de Vienne, et déjà me voici sur le point de quitter Florence que je visite depuis trois jours1. Je me suis arrêté à Salzbourg, à Innsbrück, les villes les plus pittoresques d'Allemagne; j'ai franchi les Alpes Tyroliennes et consacré quelques heures à Vérone et Mantoue, les deux têtes du quadrilatère autrichien. Je m'arrache à regret à Florence où je n'ai pu que jeter un coup d'œil sur les innombrables chefs-d'œuvre que les Médicis ont accumulés dans cette moderne Athènes.

Demain, je verrai Lucques et Pise, et après-demain soir ou mardi matin je serai à Rome où j'espère trouver une lettre de vous, la première depuis Constantinople.

Palustre m'a écrit aujourd'hui, il m'annonce la malheureuse issue de notre eau du Jourdain; au moins en aurons-nous chacun pour notre prochain neveu. Dégagez-moi de mes promesses à ma tante Juliette2.

Adieu: je vous embrasse de tout mon cœur et j'embrasse aussi Laure, Henri et maman Dehon.

Écrivez-moi à Rome (poste restante).

Votre dévoué fils

L. Dehon

1 Au 10 juin s'arrête le VO, sur cette note (sûrement postérieure) de L. Dehon: «Vers onze heures (du soir), je fis mes adieux à mon ami qui partait à 1 h du matin pour la France, et le lendemain, je me dirigeai vers Rome, trop rapidement pour avoir le temps de noter mes impressions» (VII, 112). Rien non plus dans les NHV, avant le séjour à Rome même.

2 La tante maternelle Juliette-Augustine (épouse Penant et marraine de Léon). Sans doute la promesse aussi d'un peu d'eau du Jourdain.

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