oscmnd-0006-0022

Manuscrits sur la question sociale
- 22 -

AD 741.61.63: B 44/4

AD 886.00.01: B 63/2-F

AD 780.02-05: B 48/2-C

AD 56.02: B 9/1

AD 1008.03: B 80/1

Da «LA VOCE DELLA VERITÀ» - 1871-1904

Quotidiano Romano, fondato dal Principe Fel. Lancellotti.

LA VOCE

della verità - Anno XXVII - Roma, Domenica 10 - Lunedì 11 gennaio 1897

CRONACA CITTADINA

Conferenze Sociali- Il Rev. mo P. Dehon, Generale dei Padri del S. Cuore, terrà al­cune conferenze in lingua francese sulla questione sociale; le quali avranno luogo un'ora e mezzo avanti l'Ave Maria presso i Padri Agostiniani (11, Piazza Aracoeli) nei giorni

14 gennaio: La crisi sociale ed economica in Francia e in Europa

28 gennaio: Le cause e i rimedi del malessere sociale contemporaneo

11 febbraio: Il giudaismo, il capitalismo e l'usura moderna

18 febbraio: Il socialismo e l'anarchia

11 marzo: La missione sociale della Chiesa

Il P. Dehon è un insigne cultore degli studi sociali, e la sua parola, for­te ed efficace, e sempre bene accolta ovunque egli parla. La sua compe­tenza nella questione sociale lo rende ambito oratore dei Congressi catto­lici di Francia, e ne è testimonio incontestato il suo splendido Manuale so­ciale cristiano, approvato da molti Vescovi, e che in brevissimo tempo rese necessaria la quarta edizione e fu diffuso in oltre 13.000 esemplari.

N. 776.08

Venerdì, 15 gennaio 1987

CRONACA CITTADINA

Il R. P. Dehon cominciò ieri l'annunciato corso delle sue conferenze sul­la questione sociale presso i Padri Agostiniani dell'Assunzione, in piazza Aracoeli. Innanzi ad elettissimo e numeroso uditorio l'illustre oratore svolse magistralmente il tema: - La crisi sociale ed economica in Fran­cia e in Europa.

N. 780.01

V.C.J. + P.C.M.

Conferenze sociali del ven. padre Dehon a Roma

Da L'Osservatore Romano, 14 gennaio 1897: N. 780.02

Il Rev. P. Dehon, insistentemente pregato dai suoi amici, ha accettato di tenere alcune conferenze nella Residenza degli Agostiniani dell'As­sunzione, a Piazza Aracoeli, 11, nei giorni 14 e 28 gennaio; 11 e 18 feb­braio e 11 marzo.

Da La Croix, Samedi, 13 mars 1897 N. 780.03

Rome, 12 mars

Hier soir. M.le chanoine Dehon a brillamment clôturé la série de con­férences sociales qu'il a données dans la grande salle de la Procure des Pères Augustins de l'Assomption, place Ara Coeli.

Le conférencier a éloquemment démontré que l'action de l'Eglise a toujours été «libératrice» et «civilisatrice».

Quatre cardinaux étaient présents: Leurs Eminences Macchi, Ferra­ta, Jacobini et Agliardi.

Da «Souvenirs» Bollettino interno della Congregazione degli Agostiniani dell'Assunzione.

30 janvier 1897 - 17e année N. 284

Chronique romaine - pag. 37

CONFERENCES … l'auditoire est toujours nombreux et sympathique, en même temps que très distingué. La première conférence eut lieu le 14 janvier. Le P. Dehon, supérieur et fondateur des Pères du Sacré­-Cœur de Saint-Quentin, y traita de la Question sociale en Europe et surtout en France. LL. EEm. Vannutelli et Agliardi l'honoraient de leur présence. M. Harmel, arrivé la veille à Rome, s'y trouvait également. - Nous avons pu compter 250 à 300 auditeurs. - Le P. Dehon donne­ra ses conférences tous les quinze jours.

N. 780.04

V.C.J.  P.C.M.

Roma, 29.X.1956

Séance du 10 janvier 1897

La conférence des œuvres est honorée aujourd'hui de la présence de M.le chanoine Dehon M.le Président lui dit en quelques mots combien nous sommes heureux de le revoir au milieu de nous, puis lui donne la parole.

- M.le chanoine Dehon prend pour thème de sa conférence la néces­sité pour nous d'être des prêtres sociaux: la logique, le cœur, l'intérêt, le devoir, tout nous y oblige.

- Instable depuis un siècle la société est violemment agitée et l'avenir s'annonce terrible. En dix ans la criminalité enfantine a augmenté de treize mille à 41.000 en dix ans les cas d'aliénation mentale se sont élevés de 300 à 3.300; en toutes les villes un tiers des naissances est illégitime. Paris possède de cinq à dix mille enfants naturels: point de famille, par­tout point de respect; en même temps le paganisme se multiplie et la ca­pitale ne compte pas moins de 500.000 infidèles. Aussi d'après M. Har­mel une révolution se prépare redoutable et nous ne savons si demain nous vivrons. Le seul moyen de sauver la société serait d'aller au peuple. Les socialistes le comprennent et font une propagande effrontée; gens souffrants exaspérés, prêts à user de tous les moyen, ils ont voué une hai­ne radicale à la religion, à toute autorité. A l'appui de ses paroles M.le chanoine Dehon cite de nombreux passages des feuilles socialistes, du Worut, du Citoyen, de l'Almanach de la question sociale que tous les ouvriers belges ont entre les mains. Alors que les socialistes: n'obte­naient que 30.000 voix aux élections de 85, ils en ont eu six cent mille en 93, leur progrès est constant et si le suffrage restreint leur rend diffici­le l'accès de sénat, ils envahissent la chambre. En même temps la France se dépeuple, l'accroissement de 175.000 âmes inscrites au recensement n'est pas un accroissement de Français, mais d'étrangers naturalisés Français dans les grands centres et surtout dans les départements de la frontière. Quant aux campagnes, elles deviennent désertes et 25 dépar­tements ruraux dont la population s'augmentait encore il y a dix ans, se dépeuplent aujourd'hui, les paysans ne peuvent plus supporter le poids accablant d'une misère profonde.

- Le mal est donc grand; mais le prêtre peut le conjurer et résister victorieusement aux socialistes. Puisque les idées préparent les faits, que le prêtre s'occupe de mener les idées, devoir qu'il a oublié depuis au moins deux siècles. Aussi le mal a-t-il pour cause certaine de regrettables lacunes dans l'enseignement des séminaires: enseignement très propre à former aux vertus privées, mais gallican en pratique impuissant à faire éclore les vertus sociales. Le Christ n'est il pas plus grand? n'est il pas aussi bien le Maitre des sociétés que des individus? Léon XIII ne cesse de répéter dans ses Encycliques que les sociétés sont l'œuvre de Dieu et doivent à Dieu docilité complète. Suivons ses enseignements religieux, politiques, économiques si nous voulons êtres complets. Travaillons donc à acquérir les vertus sociales et à les faire passer dans l'âme du peu­ple, ce sera le vrai moyen de lui apprendre à bien voter. L'expérience prouve que nous pouvons arriver à changer la société. - A Mulhouse grâce à diverses institutions populaires M. l'abbé Cotty a su gagner à la bonne cause en quelques années la moitié d'une population hostile. L'action catholique effraie les socialistes, fait tomber leurs préjugés et après qu'ils ont entendu l'exposé précis de la doctrine de l'Eglise, on les surprend à venir nous dire: «Si c'est là l'enseignement de l'Eglise, pour­quoi ne serions-nous pas catholiques?».

- M.le chanoine Dehon allait continuer quand l'heure l'obligea de terminer sa conférence: regrettant de ne pouvoir nous entretenir autant qu'il l'aurait désiré, il nous invite au moins aux conférences qu'il donne­ra chez les Pères de l'Assomption.

N. 780.05

P. Dehon presente alla Conferenza di M. Harmel il 24 gennaio 1897. Séance du 19 mars 1898: - Les confrères se pressent aujourd'hui nombreux dans la salle des conférences et trois de nos vénérés directeurs se sont joints à eux.

La parole claire et convaincue de M.le chanoine Dehon présent au mi­lieu de nous.

M.le chanoine Dehon aborde franchement les brûlantes questions du jour et expose ce qu'il croit être la vérité. Tous, dit-il, nous avons le tri­ple amour de Jésus, des âmes, de la France; tous nous voulons les mêmes conditions d'action, l'étude, l'apostolat, la prière; tous nous reconnais­sons le même guide dans notre action, le Pape. Mais les divergences commencent lorsqu'il s'agit d'interpréter les enseignements pontificaux: divergences politiques, divergences au sujet de la démocratie chrétienne, divergences au sujet du rôle social du clergé.

- Divergences politiques: Il en est qui ne croient pas devoir, en vertu des actes pontificaux, adhérer à la forme du gouvernement établie dans notre pays; d'autres et M. Dehon pense comme eux, estiment devoir le faire. A cette occasion M.le chanoine Dehon jette un coup d'oeil rapide sur l'histoire et propose, sans prétendre les imposer à personne, quel­ques réflexions de nature à éclairer la situation actuelle. Indiquant les doutes que soulève la question d'hérédité, il montre combien est incer­tain le problème de savoir s'il existe, à l'heure présent, un héritier légiti­me du droit dynastique. Devant cette incertitude du droit, si le chef de l'Eglise indique une ligne de conduite et reconnaît le gouvernement éta­blie, quoi de plus raisonnable que de l'accepter sincèrement? Niera-t-on que le Pape ait le droit d'intervenir en semblable matière? Mais l'histoi­re nous offrirait, dans notre propre pays, plus d'une intervention de ce genre: telle était d'ailleurs avant les derniers actes du St. Siège, la doctri­ne communément admise parmi les catholiques.

- Divergences touchant la démocratie chrétienne. D'aucuns ont peur de ce mot: longtemps, de fait, on l'a pris en mauvaise part, comme expression de démagogie. Mais les mots importent peu, le tout est d'en déterminer le sens. M. Toniolo définissait dernièrement la démocratie: «l'aller au peuple»; ainsi comprise la démocratie n'est que la mise en pratique de l'Evangile. D'ailleurs, puisque le Pape accepte ce mot, pourquoi le rejetterions nous? Or que le Pape l'admette, c'est ce qui report évidemment des approbations don­nées par lui à l'abbé Six, directeur de la revue «La Démocratie chrétienne», aux divers groupes démocratique, au discours de M. de Mun, à Toniolo qui est le prince des démocrates. D'ailleurs le programme démocratique n'est encore que l'Encyclique «Rerum novarum»; les démocrates veulent soula­ger par un ensemble d'œuvres spéciales le pauvre peuple dont Léon XIII a dénoncé les souffrances injustes, souffrances qui sont bien réelles quoi qu'en ait dit M. d'Hossanville.

- Divergences touchant le rôle social du Clergé. Dès le XVIIe siècle l'austère Bourdaloue condamnait ceux qui en méconnaissent la nécessi­té; en 1862 Mgr Pie s'indignait de voir des prêtres admettre la séculari­sation de l'économie sociale, et le cardinal Gibbons plus explicit dit hau­tement que le prêtre ne saurait rester indifférent aux questions sociales, politiques, économiques. Tous les hommes d'œuvres sont du même avis: effrayés du grand nombre de gens qui ne vont pas au prêtre, ils font aux prêtres un devoir d'aller à ces malheureux. Il ne faut donc par se contenter du simple ministère, il faut reprendre la méthode apostolique. Une charité ardente, active, maintiendra seule le peuple dans la foi, et seule fera rentrer au bercail les brebis égarées. Ne soyez d'ailleurs point pessimistes à la vue du mal; mais pleins de confiance à la vue du bien qui commence à se faire, pleins de confiance en l'auguste personne de Léon XIII!

N. 780.05

L'année 1896 a vu se réunir en France un grand nombre de congrès catholiques, dont certains ont fait quelque bruit. Quelle est l'utilité de ces assemblées, quels résultats peut-on en attendre, quelles règles doi­vent présider à leur fonctionnement: telles sont les questions qu'exami­ne, avec l'autorité que lui donnent sa compétence et sa haute situation, M. le chanoine Dehon.

L'auteur se propose, dans cette brochure, de dissiper les critiques, les craintes, ou le scepticisme que la fréquence de ces congrès et le caractère spécial de quelques uns d'entre eux ont suscités dans certains esprits.

Il montre qu'en présence de l'agitation entretenue par les sectes enne­mies de la religion, il est nécessaire que les catholiques déploient une ac­tivité au moins égale pour «se concerter, s'entendre, s'organiser, se pré­parer à l'action». Il rappelle les résultats importants produits à l'étranger par les congrès catholiques et les encouragements dont ils ont toujours été l'objet de la part du Saint-Siège. «Une des raisons d'être de tous nos congrès du XIXme siècle, dit-il, c'est précisément qu'on n'y peut tenir facilement des conciles et des synodes. Notre siècle est manifestement un siècle de transformation sociale et d'organisation nouvelle. Tel fut le XIme siècle, pendant lequel nos évêques organisèrent la France chrétien­ne. Tels furent les XIme et XIIme siècles, pendant lesquels ils tracèrent les lois de la vie communale et corporative chrétienne. Ces siècles sont ceux qui ont compté le plus de synodes et de conciles. Le nôtre doit se contenter des congrès, puisqu'il n'a pas d'autres moyens d'action à sa disposition.

M. le chanoine Dehon ne nie pas qu'il y ait quelque chose à faire pour mieux organiser les congrès catholiques en France et leur faire produire des résultats plus pratiques et plus féconds à l'avenir; mais il prouve qu'ils ont contribué pour une large part à faire pénétrer dans les masses quelque lu­mière sur la fécondité des enseignements de l'Eglise et la nécessité d'un re­tour aux principes chrétiens, et à susciter un magnifique épanouissement d'œuvres sociales et charitables. Aussi estime-t-il que c'est le meilleur moyen que les catholiques aient aujourd'hui à leur portée pour se préparer à lutter efficacement contre leurs adversaires. - A. B.

N. 55.10

Considérant que si le socialisme est devenu le danger imminent de notre société, le capitalisme, c'est-à-dire la prédominance injuste du capital et les abus qui en sont résultés, sont les vraies causes du désordre social actuel.

Le congrès demande que les tertiaires travaillent par l'enseignement oral et écrit et par l'exemple, à réformer les idées fausses et les pratiques vicieuses trop généralement acceptées sur ces matières.

Le congrès émet le voeu:

Que les directeurs des Fraternités étudient dans le détail pour chaque profession la pratique de la justice et de l'équité, et s'appliquent à enseigner dans les réunions du tiers-ordre les règles de probité spéciales à chaque état.

Que les tertiaires prennent l'initiative et se fassent les auxiliaires actifs de réunions d'études organisées pour rechercher les institutions qui peu­vent assurer l'observation des règles de la justice dans le commerce et dans l'in­dustrie.

Le congrès demande aux prêtres, membres du tiers-ordre, de s'appli­quer spécialement à étudier les règles de la justice et de l'équité privées afin d'en instruire les fidèles d'une manière exacte, précise et pratique, com­me aussi de rechercher les conditions du rétablissement de la justice sociale.

Il exprime le désir que ces sujets trouvent place, aussi bien que les su­jets de piété, dans les entretiens des fraternités sacerdotales, il fait des voeux pour l'extension de ces fraternités.

=====VI Lettre de Léon XIII au P. Jules à la suite du congrès de Paray-le-Monial

«Très cher fils, salut et bénédiction apostolique. Votre lettre pleine de soumission, Nous a apporté les résolutions que naguère, vous et plu­sieurs membres du Tiers-Ordre franciscain, avez prises dans le congrès réuni sous les auspices du Sacré-Cœur de Jésus dans la ville de Paray-le­-Monial. Elle Nous est parvenue au moment où Nous venions d'écrire en faveur d'une réunion semblable qui devait se tenir à Novare.

C'est assurément pour Nous un sujet de joie et de grande espérance de voir avec quel zèle, quelle concorde, les membres de cet ordre s'effor­cent de toutes parts de faire estimer, comme il le mérite, ce remède offert par la bonté divine; de lui faire porter des fruits salutaires et propres à notre époque. Car il peut certainement les porter. Déjà et longuement Nous avons exposé l'opportunité de ces fruits. La similitude de notre temps avec celui dans lequel cet institut a pris providentiellement nais­sance, Nous a puissamment déterminé à recommander cette même règle de vie à la piété des fidèles. Vos actes présents montrent avec évidence le grand cas que vous avez fait de Nos Encycliques et de Nos recommanda­tions. Vous le prouvez surtout lorsque vous travaillez avec tant d'ardeur à faire revivre au profit de la cause sociale la puissance que le Tiers­-Ordre avait à son origine.

Vous vous appliquez à combattre les opinions fausses et les injustices signalées par Nous dans cette question; à défendre et à propager les prin­cipes de la justice et de l'équité évangéliques; à exciter la classe ouvrière aux pratiques de la vertu et de la religion en même temps qu'à la relever de son affaissement et à pourvoir par des secours convenables à toute in­fortune, à resserrer entre vous les liens de la vraie fraternité et à vous unir pour l'action extérieure. Vous vous proposez tout cela comme un vaste champ sur lequel vous expérimenterez la profession de votre Insti­tut et le dévouement qui est le propre de votre patrie. C'est bien et c'est chose sainte. Les fruits auxquels vous prétendez ne vous feront certaine­ment point défaut parce que, le regard fixé sur les exemples du bienheu­reux François, et pleins de confiance en son secours, vous poursuivrez pleins d'ardeur, comme vous avez commencé. Pour Nous, Nous vous soutiendrons toujours dans vos entreprises.

En attendant, comme gage, recevez les abondantes bénédictions que Nous répandons sur vous, cher fils, et tous vos adhérents.

Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 22 septembre 1894, de Notre Pontificat la dix-septième année». Léon XIII, Pape

Le dogme social de l'Eglise
et la situation economique actuelle

I. L'Eglise affirme Le droit de propriété privée. - II. Elle fonde ce droit de propriété sur le droit de vivre. Conséquence: ce droit de propriété a des limites et ne comporte pas le jus abutendi. Doctrine de Saint-Thomas: le moment de la gestion et le moment de la jouissance. - III. Règles pratiques résultant de cet­te doctrine. Donner son superflu est un devoir de charité; lorsque celui qui de­mande est dans une extrême nécessité, donner son superflu est un devoir de justice. La prise par nécessité est licite. - IV. Autres règles pratiques, relatives au moment de la gestion: défense de laisser une terre non cultivée, loi des ferma­ges. - V. Rapports du travail et du capital. Il faut que le travailleur soit en mesure de vivre. Il faut que sa vie physique, domestique et religieuse, ne soit pas endommagée. - VI. Théorie du juste salaire. - VII. Obligation de re­specter la santé physique de l'ouvrier. VIII. Obligation de respecter la vie do­mestique de l'ouvrier. - IX. Obligation de respecter la vie religieuse de l'ou­vrier. - X. Si l'ouvrier consent librement un contrat de travail qui dispense le patron de ces obligations, ce contrat n'est pas valable. - XI. Prétendue liberté de l'ouvrier; son droit théorique, son impuissance effective. - XII. Retour sur la théorie du juste salaire: un salaire insuffisant, consenti par la prétendue liberté de l'ouvrier, n'est pas un salaire juste. - XIII. Apologies imprudentes de la liberté du contrat. Leurs conclusions pratiques: égoïsme des riches, repro­ches de maladresse pesant sur tous les pauvres, morale du succès. - XIV. Di­vergence de points de vue entre l'Eglise et l'économie politique. L'ouvrier ma­chine et l'ouvrier homme. - XV. Les lois économiques naturelles sont-elles inviolables? La philosophie du XVIIIe siècle les jugeait bonnes par essence: le darwinisme les avoue cruelles et les déclare immuables. L'Eglise repousse ces conclusions. - XVI. L'homme, plus important que la richesse, appartient à une famille et à une patrie avant d'appartenir à une usine. Importance atta­chée par Manning à la vie domestique de l'ouvrier, par Decurtins à la vie civi­que de l'ouvrier. - XVII. Conclusion…

Le R. P. Dehon supérieur général des prêtres du S. C., tiendra deux conférences à l'Unione, 70 Via Caprettari, Jeudi prochain 21 avril, à 4 heures 45, sur

=====Le mouvement démocratique chrétien et jeudi 28 avril, à 4 heures 45, sur Le programme démocratique chrétien

Les personnes que ces questions intéressent, sont priées d'y assister.

N. 879.09

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